lundi 29 avril 2013

Ceci n'est pas un article

 Deux petites choses : premièrement, je n'ai plus d'ordinateur depuis deux semaines car je suis pire que maladroite et ai fait chuter Adalbert (petit nom de mon gros PC portable de ouf), le disque dur étant un modèle relativement peu courant je suis contrainte de ne me servir que de mon petit netbook tout nase en attendant, le genre d'appareil à te faire détester la technologie tellement tu dois enfoncer fort les touches si tu veux pouvoir écrire quelque chose. Les articles se feront donc moins nombreux qu'en temps normal même si je suis actuellement en vacances, parce qu'écrire sur ce machin, c'est juste insupportable. Et Photoshop tourne vraiment mal dessus, donc c'est encore plus la grosse joie. Deuxièmement, j'ai ajouté un petit onglet juste en haut, là, sous le canard et son pote le ptérodactyle. C'est juste si tu as envie (oui lecteur, je te tutoie maintenant qu'on est intimes) de connaître un peu mes goûts, ce que je fais dans la vie à part rédiger de fabuleux articles, bref, si t'as un peu envie de savoir qui est ton humble serviteur.

Sinon, je me suis infligé Iron Man 3 le lendemain de sa sortie (oui, oui) et ai commencé à rédiger un article dessus, mais j'ai réalisé qu'au final je n'avais strictement rien à dire ; pas sûr donc que je parvienne écrire un article complet et présentable.

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   Avec l'amie Hana, nous sommes allées faire quelques photos dimanche matin, à l'heure où les touristes sont encore tout engourdis de sommeil sous leur couette d'hôtel, à l'instar du soleil, emmitouflé dans ses nuages pluvieux. Il faisait froid, il pleuviotait, mais Hana est une viking. Une viking qui porte le cult-party. Et si toi non plus tu ne connais pas bien ce style, tu peux lire un chouette article qu'elle a écrit.
Hana m'a parlé de la fontaine de Beaubourg et d'enfant-spectre alors forcément, ça m'a emballée. Je le fus encore plus quand j'ai vu qu'elle avait bricolé une super croix qui ressemble à une poupée vaudou et qu'elle avait Jésus sur ses ongles. Tu peux en voir plus sur son blog, par ici.


J'envisage de mettre mes vacances à profit pour faire quelques autres photos. D'ailleurs demain matin, je vais chasser le lapin sous un pont.

mercredi 24 avril 2013

Jour 21 - Thanatologie

Jour 21 : Une photo du lieu parfait pour le lolita.

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  J'ai le sentiment de ne pas comprendre le sens de cette phrase. Le lolita est mon uniforme quasi-quotidien (quasi parce que non, le lolita tous les jours, ce n'est même pas envisageable. Il me faut absolument du grunge et mon mélange d'autres influences variées, sinon ça ne va pas), je ne vois donc pas bien en quoi il pourrait y avoir un endroit parfait pour porter le lolita. Si vous attendez une réponse cliché du genre Versailles, une grande bibliothèque ancienne, un cimetière, un château, le petit Trianon ou les flèches de Notre Dame, eh bien non. Certes, il s'agit d'endroits stéréotypés et donc jolis et en harmonie esthétique avec le lolita, mais ce n'est pas spécialement mon délire (bon, ok, les cimetières exceptés peut-être) étant donné qu'il s'agit d'endroits que je trouve beaux seuls, de même que le lolita est beau hors de tout contexte. J'ai tendance à aimer voir le lolita comme un médium artistique, quelque chose à travailler, à sublimer. Et de ce côté-là, je suis plutôt partisane du contraste. Les choses trop belles, trop lisses, trop parfaites m'ennuient fâcheusement et je me sens bien mieux dans mon jupon loin de tout le luxe ampoulé de Versailles. C'est dans des lieux désaffectés et vides que je préfère le lolita. Pour moi, c'est là qu'il sait le mieux révéler sa beauté. Friande d'urbex, j'aime énormément trainer un peu de dentelle dans la ruine et la solitude d'un lieu à l'abandon, un peu de poésie et de beauté dans des endroits appartenant au passé et emplis de solitude. Après tout, une rose seule ne parait-elle pas plus belle au milieu de ronces plutôt qu'aux côtés de mille autres de ses semblables ?

abandoned Chambre du Commerce (explore)
Dentists chair in the corridor
Chambre de Commerce
Peeling

dimanche 21 avril 2013

La sortie du dimanche - No

   Je n'ai pas eu l'occasion d'effectuer de sortie culturelle ni de visionner le moindre film depuis un bon moment, cela fait donc trois semaines que ce blog n'a pas vu sa chronique du dimanche ; ce n'est pourtant pas faute d'adorer la rédiger. Vous avez donc amplement le droit de jeter des objets contondants à mon emploi du temps et à ma désorganisation. Pour me faire pardonner, je vous promets d'aller m'infliger Iron Man 3 prochainement, histoire de rédiger rien que pour vous un bel article aussi élogieux que celui que j'avais pu écrire pour Le Monde fantastique d'Oz et le Hobbit, parce que je sais que vous aimez bien les trucs un peu incisifs comme ça, quand même.

  No, de Palo Larrain est sorti il y a un moment déjà, mais comme être ponctuel et à jour c'est tellement mainstream, je ne suis allée le voir que ce weekend, au Louxor, ce fabuleux cinéma des années 10 à Barbès qui est l'un des plus anciens de Paris et qui après 30ans de fermeture vient de rouvrir ses portes, entièrement rénové. Si vous en avez l'occasion, passez-y jeter un œil ; le fabuleux de l'endroit en vaut le coup, a fortiori si l'Égypte et les pharaons, ça vous parle bien.

Je ne pense pas que vous soyez au courant, mais j'ai un intérêt assez vif pour les dictateurs, même que je travaille un peu dessus dans le cadre de mes études. Du coup, un film qui parle du Chili de Pinochet, il fallait bien que je le visionne tôt ou tard. No se place donc dans le Chili de la fin des années 80, quelques temps avant le fameux référendum mettant fin à la dictature. On suit le travail de René, un jeune publicitaire un peu du genre grand gamin en charge de la campagne pour le "Non", parce que si l'on sait comment Pinochet est arrivé au pouvoir, on sait peut-être un peu moins bien comment il l'a quitté, bien que cette campagne fut particulièrement médiatisée de part et d'autre du globe. Le sujet du film n'est pas tant de savoir qui de la démocratie ou de la dictature est la meilleure que la campagne elle-même. C'est donc à travers les yeux des opposants que le spectateur est invité à suivre les événements. On découvre que personne dans le pays ne croyait  la victoire du "Non" jusqu'à son élection finale, et que ce n'est pas parce que le peuple chilien avait soif de liberté que la dictature a pris un terme, mais parce que la campagne pour le "Oui" était minable, reprenant tous les poncifs de la dictature, de l'intimidation aux menaces de mort envers les opposants, ces derniers redoublant toujours de créativité, menant ainsi une révolution pacifique, pop et joyeuse placée sous un logo arc-en-ciel.
Les acteurs sont très bons et apportent une grande sensibilité aux personnages qu'ils incarnent. La photographie quant à elle s'inscrit particulièrement bien dans l'ensemble de l’œuvre, puisque tout est tourné avec une caméra datant de l'époque à laquelle se déroule le film, dans un format 4/3 et se mêlant à merveille aux documents d'archive. Palo Larrain propose avec No, le troisième volet de sa série chilienne consacrée aux années Pinochet, un superbe docu-fiction révélant la logique et les mécanismes factieux de la publicité.

vendredi 19 avril 2013

Avril en vrac

 "A V R I L E N V R A C" ; Ça sonne un peu comme une formule magique, mais je peux vous assurer que cet article n'a rien de particulièrement ésotérique. Il parle juste de ma féérique vie de blogueuse consumériste, parce qu'être blogueuse, c'est forcément parler un minimum de ses derniers achats, des bonnes affaires qu'on a pu trouver, ce genre de choses-là, sinon c'est pas assez girly, déjà que je ne vous parle jamais de makeup, ni de reviews, ni d'astuces DIY, ni de régime trop hype, ni rien de la sorte donc bon, il faut bien compenser un peu en exhibant ses dernières prises.
On causera philo et métaphysique plus tard, maintenant lecteur tais-toi, prends un cookie et admire.

  En premier lieu, voilà la Little Box et la Gambettes Box de ce mois. Je commence à être un petit peu accoutumée à ce système, c'est inquiétant. Il faudrait peut-être que j'arrête avant de contracter une véritable addiction. Comprenez-moi, c'est tellement chouette de guetter sa boîte aux lettres en attendant de recevoir des surprises ; on a le sentiment d'avoir cinq ans et d'attendre le Père-Noël, c'est tellement bien.
 La Gambettes Box comprend un collant "Pluie" 40D noir, et le thème de ce mois d'avril étant la couleur, le second collant "Éclaircies" est d'un chouette bordeaux, 40D également, pile ma couleur de collant préférée. J'avais effilé toutes mes paires dans cette teinte, voilà qui tombe donc à pic. Le ticket d'or offrait à une chanceuse de remporter cinq jupes de printemps. Bon, ben la gagnante pour une fois, ce n'était pas moi.


 La Little Box quant à elle a pour thème le sunshine, parce que même s'il pleut aujourd'hui, il a quand même fait sacrément chaud et beau ces derniers jours. On trouve donc dans cette box des beaux jours un joli nid à lunettes très mignon, un chouette headband noir à pois dans lequel je perçois un important potentiel rétro, le troisième numéro du petit magasine édité par My Little Paris, une petite carte sympa de Kanako, et dans le pochon, toujours trois cosmétiques de fifou. En l'occurrence ici : un mascara My Little Beauty (vendu 19€), je l'ai testé immédiatement à la réception et j'aime assez le résultat naturel et discret mais efficace qui ne fait pas des cils de shagasse de 3m de long venant s'écraser dans une trainée noirâtre sur le carreau des mes lunettes tel un encornet qui aurait voulu apprendre à voler ; L'Eau du soir et Matin, une eau micellaire magique par Absolution (vendue 30€) qui démaquille, purifie et soigne en même temps. Si c'est pas génial, ça ; Et enfin un shampoing Bain Cristal cheveux fins de Kérastase (vendu 17€) pour avoir une crinière façon boule à facettes mais en plus doux. Je crois que mes cheveux vont bien aimer.

Je fais des photos de travers parce que je suis so une rebelle pas foutue de cadrer, tavu.

  Ensuite, je ne crois pas avoir déjà évoqué la collectionnite aiguë dont je suis atteinte, mais en plus de collectionner les dinosaures, les cuillères, les pièges à rat, les objets pieux et toutes sortes d'antiquités médicales, j'accumule les artoyz, ces petites figurines en vinyle imaginées par divers artistes, se déclinant sous toutes les formes et motifs imaginables. Il se trouve que mon fournisseur de comics et d'artoys a reçu une collection conçue par Gary Baseman, un dessinateur américain dont j'apprécie énormément le travail et que vous connaissez peut-être puisqu'il travaille en partenariat avec Disney). Alors, forcément, j'ai craqué. Je suis d'ailleurs bien contente d'avoir cédé : il s'agit-là des plus beaux artoys que j'ai pu posséder. Ils sont réellement parfaits, je n'ai jamais souhaité aussi ardemment acquérir la série complète. J'ai aussi pris une blind-box My Little Cthulhu, series 2 de chez Mythos, parce que one does not simply resist to Cthulhu. Même s'il est mignon, je le regrette un peu : sa qualité n'est pas aussi chouette que celle des produits Kidrobot, et il a même quelques imperfections. C'est un peu frustrant, pour le prix.

De gauche à droite : Trust, Toby et son disciple, Compassion.

  Enfin, attrapez tout de suite une serviette, un bavoir ou un torchon pour essuyer la bave qui risque de s'échapper de vos babines, car voici quelques objets que j'ai remportés sur Ebay pour vraiment pas cher. Morale de l'histoire les enfants : si vous souhaitez ardemment quelque chose, stalkez les sites d'enchères, veillez tard et violez votre touche F5 car tout vient à point à qui sait écumer les internets.
Si mon amour envers Vivienne Westwood vous a échappé, ce qui suit devrait vous mettre à jour sur le sujet. Voici en effet trois items de ladite créatrice : un petit choker tout mignon (même que l'orbe est rose, si c'est pas kawaii ça...), un collier pour lequel j'avais déjà eu un coup de cœur certain au corner des Galeries Lafayette, une paire de boucles d'oreilles et une miniature de la fameuse fragrance Boudoir. Il faudrait que je calcule les économies que j'ai faites, histoire de me sentir particulièrement bien.


  Je ne sais pas trop si je peux aussi vous parler dans la foulée de mes achats côté comics étant donné que je ne pense pas avoir énormément d'amateurs du genre parmi mes lecteurs. Et puis comme je suis un zilliard de séries à la fois, j'en achète pratiquement toutes les semaines, haha. Mais bon, parlons-en tout de même et qui sait, peut-être bien que ça va titiller votre curiosité et vous faire basculer du côté bande dessinée américaine de la force. Déjà, il faut savoir que Marvel et moi, on n'est pas copains. Je n'aime ni les graphismes ni les scénarios de la quasi-totalité des productions Marvel, préférant les éditions DC, Dark Horse, Avatar et IDW, proposant des séries de qualité, avec énormément de variété (non parce les super-héros, ça va bien cinq minutes) et surtout des scénarios généralement plus matures et sombres (mais pas que, la preuve ci-dessous).
En ce début de mois, j'ai forcément pris les derniers numéros des séries que je suis avec ardeur et passion, à savoir l'excellent Fashion Beast par Alan Moore (mon ultime scénariste préféré) et Malcolm McLaren aux éditions Avatar, dont l'épisode 8 est sorti en début de mois. L'histoire est un genre de transposition du conte de La Belle et la Bête dans le monde de la haute-couture sous une Russie malsaine en pleine guerre, avec de beaux dessins et un scénario... d'Alan Moore ; Ça veut tout dire, et ça suffit à rendre une série géniale. Je suis également la série Doctor Who: Prisoners of Time aux éditions IDW et dont le troisième opus fut publié il y a peu. C'est la série idéale pour célébrer les cinquante ans du Docteur. Je suis moins friande des dessins cependant, toujours fidèles à cette série de comics qui dure depuis une petite cinquantaine d'années également, mais quand on aime Doctor Who, on aime Doctor Who. Voilà.


Outre les séries en cours citées ci-dessus, les nouveautés notables de ce mois sont les My Little Pony, publiés par IDW. On trouve deux séries indépendantes l'une de l'autre : d'un côté My Little Pony Micro-Series, des one-shots assez mignons racontant une petite aventure sur l'un des principaux protagonistes ─ Rainbow Dash en l'occurrence ici ─, et de l'autre, la série My Little Pony : Frienship is Magic, une épopée poneyesque bien sympathique et truffée de clins d’œil amusants. Dans les deux cas, le panel de couvertures alternatives est vraiment impressionnant. On avait l'habitude d'une ou deux couvertures différentes, mais ici, il y en a jusqu'à neuf. C'est chouette, mais outre le fait de collectionner, ça ne présente pas grand intérêt. Et puis si vous êtes de l'avis que Mon Petit Poney c'est essentiellement à destination des gamins, non. Pas que. Et moi j'aime bien.
La grosse nouveauté de ce début de mois reste cependant Abe Sapien, aux éditions Dark Horse (ils ne cesseront jamais de me vendre du rêve, ceux-là). J'étais triste que le dernier spin-off Hellboy (Hellboy in Hell, un truc en quatre épisodes, très beau graphiquement (Mike Mignola, normal) et assez vertigineux dans le scénario) se termine, mais Abe Sapien comble merveilleusement bien ce micro-vide dans mon existence. Les dessins sont superbes, et l'histoire parle donc d'Abe Sapien, le pote aquatique de Hellboy. Dès la première case, on sent que cette série va envoyer du lourd : un sweat imprimé Justin Bieber et des incantations sataniques. Pour le reste, l'histoire se place dans une Amérique envahie par des monstres, Hellboy a disparu, Abe s'est enfui, et la team du B.P.R.D est sur le coup. J'ai hâte de lire la suite, mais l'ambiance m'a déjà totalement conquise.

  Sinon, j'ai ressorti mes poupées que je n'avais plus eu l'occasion de manipuler convenablement ni de photographier depuis septembre. Ça fait un bien fou, même si c'est encore très loin du genre de photo que j'ai l'habitude de faire avec elles. Y a des photos par-là.

mercredi 17 avril 2013

Mamie Crohonde et ses fortune cookies

Bon, ok, c'est moche mais c'est bon.

  Les jeux de mots ça n'a jamais vraiment été ma came, mais il me fallait quelque chose pour introduire un peu moins sobrement le fait que j'ai fait des fortune cookies. Mais si vous savez, ces petits gâteaux en forme de croissant qu'on vous sert à la fin du repas dans les restaurants asiatiques, fourrés d'un message digne d'un Confucius aviné. Du coup comme ce n'est pas trop trop raté, je vous montre.
Rassurez-vous, je n'ai pas prévu de transformer ce blog en astuces culinaires, n'excellant pas particulièrement dans le domaine. Par contre, il fallait à tout prix que je vous en parle, parce que si en règle générale les messages que l'on trouve dans ces cookies sont assez mystico-amphigouriques, là, vous pouvez tout naturellement écrire ce que bon vous semble, du message choupinounet destiné à votre amoureux(se) au message un peu moins choupinounet dans le genre "j'ai cassé le vase de ta mère" ou "je simule depuis deux ans", parce que tout passe toujours mieux avec des gâteaux. Ca marche aussi pour pécho.

En plus d'être utile, c'est simple à faire ; Parfait si vous êtes une vraie brêle en cuisine. Il vous faudra donc :
- 1 blanc d'oeuf
- 50g de sucre
- 60g de farine
- 1 cuillère à café d'huile végétale
- 1 à 2 cuillères à soupe d'eau
Et si vous en avez envie, vous pouvez ajouter 1 cuillère à café d'arôme (vanille pour se la jouer traditionnel, la fleur d'oranger ça marche aussi).

Commencez par battre le blanc, sans le monter en neige. Tout en mélangeant, incorporez les ingrédients un à un dans l'ordre. Vous obtenez une pâte lisse (je ne vous montre pas de photo de la pâte, parce que je considère que vous êtes assez dégourdis pour mélanger des ingrédients comme des grands sans en foutre partout ni transformer votre minuscule cuisine en hécatombe post-apocalyptique de farine et de blanc d’œuf. ...Comment ça, "ça sent le vécu" ?).
Étalez une cuillère à soupe de la préparation sur une plaque de cuisson en silicone ou du papier sulfurisé préalablement beurré en formant de fins disques d'environ 10cm de diamètre. Laissez cuire à 180°C pendant 6 minutes. Je préconise la création de deux disques à la fois, la pâte durcissant très rapidement au sortir du four.
Pendant ce temps, découpez la feuille sur laquelle vous aurez au préalable imprimé ou écrit (si comme moi vous n'avez pas d'imprimante et que f*ck la technologie, moi j'écris avec un stylo) les petites phrases à glisser dans vos cookies.
Une fois les disques cuits, décollez-les, placez votre petit message plié sur la pâte, et repliez le disque sur lui-même. Attention toutefois, c'est très chaud. Faites-vous aider par un adulte si vous le sentez mal.
Pour donner au cookie sa forme si typique, utilisez le bord d'un verre. Pour empêcher le gâteau de se déformer alors que vous vous êtes cramé les doigts et donné du mal à lui conférer sa forme de croissant, coincez-le dans un moule à muffin.

Si vous êtes kawaii, vous pouvez même faire un petit glaçage et décorer le tout avec des cœurs et des poneys en sucre. En ce qui me concerne je ne suis pas kawaii donc je mange mes cookies bruts, simplement trempés dans du sang de chaton, histoire d'apporter du gourmaing à tout ce croquaing comme dirait Cyril Lignac.

Je vous assure que si vous le faites tout seul et calmement, ce sera beaucoup moins moche.
Parce qu'il ne faut quand même pas déconner.

Et voilà ce que j'écoutais en préparant mes gâteaux de (la) fortune, parce qu'il advient un moment où tôt ou tard, t'en as marre de réviser pour les partiels alors tu te lâches un coup et tu fais des gâteaux en dansant comme un viking bourré. Et ouais.
(Même si tous les vrais metalheads s'entendront pour dire que Korpi, c'est rien que des sales vendus mais qu'on les aime bien quand même).

mercredi 10 avril 2013

Good morning little schoolgirl


  Je ne suis pas trop d'humeur ces derniers temps à porter du lolita, même que parfois en ce moment je porte des pantalons, si si je vous le jure ! Même que j'ai le droit à des compliments et tout, et même que c'est assez motivant et que j'aurais presque envie d'ajouter quelques pantalons à mon placard. Mais je ne me sens pas encore de vous soumettre une tenue en pantalon pour le moment. Du coup, voici un outfit assez basique, le genre de truc que je mets un peu par défaut quand il faut s'habiller. 
Sinon, mes creepers sont décédées. Ce n'est pas intéressant, mais c'était un peu mes chaussures préférées que j'ai trainées partout pendant de longues années, alors je suis un peu triste. Il faudrait songer à les enterrer ; la poubelle c'est bien trop cruel.

 


 

Blouse : Offbrand
Jupe : Zara
Veste : Monoprix
Chaussures : Dr. Martens
Sac : Vintage
Collier : Asos





lundi 8 avril 2013

Jour 20 - Sophrosyne

Jour 20 : Votre œuvre d'art lolita préférée.

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 Je n'ai strictement aucune idée de la nature d'une "œuvre d'art lolita", et si cela se rapporte à des choses comme les œuvres de Charlotte Brontë, Alice au Pays des Merveilles ou Kamikaze Girl pour le domaine littéraire, Moi dix Moi ou Versailles pour le domaine musical, et les tableaux de Manet et Degas pour la peinture, je risque d'éprouver beaucoup de difficultés à répondre à cette question. Comme il n'existe aucune culture lolita à proprement parler et que ce qui se rattache vaguement à ce mouvement dans ses intérêts et ses codes me parait bien trop large et flou ─ sans parler du terme même d'art, excessivement vaste ─, je me contenterai si vous le voulez bien d'évoquer rapidement quelques œuvres que j'affectionne tout particulièrement. Et si quelqu'un est capable de m'éclairer quant à la définition d'une œuvre lolita (à supposer que définition il y ait), je suis preneuse.

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Jérôme Bosch - Le jardin des délices

 Bosch est mon peintre préféré par excellence. Absolument tout me fascine dans son travail, de ses improbables monstres hybrides coiffés d’entonnoirs à la multitude de détails de chacun de ses tableaux, requérant que l'on s'y penche pendant des heures. Je suis tombée très jeune amoureuse de son travail, grâce à un jeu vidéo ludo-éducatif notamment (si quelqu'un connait la souris Artus, c'est grâce à elle) et n'ai jamais cessé de rester admirative et fascinée devant son génie. Je n'ai pas particulièrement de préférence pour l'un ou l'autre de ses tableaux, mais j'aime beaucoup le panneau de droite du triptyque du Jardin des délices.

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Chopin - Nocturne 2 op9

 Chopin, c'est un peu le compositeur qui sait le mieux m'apaiser. La musique romantique est certainement celle que je préfère car plus chargée en sentiments et donc plus humaine en mon sens, et Chopin est très probablement l'un des compositeurs que j'affectionne le mieux ─ sinon mon favori. Un petit coup de fatigue ? Hop, un nocturne de Chopin et ça va tout de suite mieux. Un petit spleen ? Hop, un peu de Chopin et c'est reparti. C'est magique.

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H.P Lovecraft - Les Mythes de Cthulhu

 Lovecraft est certainement l'un des auteurs les plus populaires de la culture geek. Si en grandissant j'ai fini par ne plus particulièrement apprécier son style (parce que soyons honnêtes, il écrit tout de même assez mal), je n'ai jamais cessé d'aduler la créature verte ailée née de son imagination, et toutes les histoires qui s'y rattachent. De plus, Cthulhu s'est si rapidement imposé comme l'un des élément majeurs du b.a-ba de la culture geek et que l'on trouve de fait des références à la pelle un peu partout. Un peu dur d'ignorer les écrits originaux. Il faut bien admettre que tout ceci forme un univers assez grandiose, dans lequel je suis tombée relativement jeune finalement. J'en suis d'ailleurs bien contente, Lovecraft m'ayant permis de m'intéresser plus sérieusement à d'autres auteurs que ceux que j'avais l'habitude de lire (coucou les auteurs russes du XIXe siècle) et au merveilleux domaine de la littérature fantastique. Aujourd'hui, Les Mythes de Cthulhu restent encore l'une de mes lectures favorites et auront toujours leur place à mon chevet.


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Stanley Kubrick - Orange Mécanique

 De même que Bosch est mon peintre favori, Kubrick est le cinéaste dont j'apprécie le mieux le génie, et toutes les personnes me connaissant un petit peu savent bien qu'Orange Mécanique est mon film favori, en partie car je m'intéresse depuis un bout de temps déjà à l'ultra-violence. Je serais capable de parler des heures durant de ce film ainsi que de la filmographie complète de Kubrick, de fait, je vais faire court et de ne pas m'éparpiller en babillages élogieux sur Kubrick, son génie, la perfection de sa photographie, son talent, ni sur la splendeur d'Orange Mécanique. C'est pourquoi je ne dirai rien si ce n'est que je suis désespérément amoureuse de Kubrick, et de ce film tout particulièrement, et cela pour tout un tas de raisons qui me prendraient un temps fou à développer. Voilà. C'est certainement l'un des films que j'ai le plus visionné ─ le film par défaut vers lequel ma main se dirige quand elle ne sait pas quel film choisir ─, qui me touche et m'intéresse le mieux. Et même après un nombre titanesque de visionnages, je ne cesse de verser une larme ou deux lors du dernier plan.


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Terry Gilliam - Brazil

 Et comme j'aime au moins deux fois plus le cinéma que n'importe quelle autre forme d'art, il me faut citer également Brazil de Terry Gilliam, l'autre réalisateur qui me tient particulièrement à cœur (même si lui, contrairement à Kubrick, a eu l'occasion de réaliser quelques ratés). Brazil, je l'ai vu pour la première fois quand j'avais quelque chose comme huit ans. Je n'avais strictement rien compris, mais j'avais bien aimé. A cette époque, je découvrais les dessins de Bilal, et je trouvais en ce film quelque chose d'incroyablement Bilalesque. Coup de foudre, donc. J'ai grandi avec les Monthy Python, et j'ai toujours trouvé que la magie et la poésie que l'on pouvait trouver de temps en temps dans leur travail venait essentiellement de Gilliam. Brazil a particulièrement ce côté à la fois magique et décalé dans les percées oniriques qui parsèment le film, ajouté à une réflexion terrible sur l'être humain (entre ça et Orange Mécanique, on va finir par croire que j'aime les trucs tordus et tragiques. Ce qui n'est pas tout à fait faux). Idem que pour le film précédemment cité, parler de Brazil serait trop long, et pas nécessairement intéressant.

vendredi 5 avril 2013

Inspirations printanières

    Ça a l'air hype de faire des posts de florilège d'inspirations, alors j'ai décidé de m'y mettre aussi, parce que ouais, on pourrait croire que je n'ai que ça à faire. A la vérité, je suis en train de me noyer dans les révisions de partiels et le travail à rendre prochainement, alors les articles un chouilla moins inintéressants et vides, ça attendra (du coup, pas de chronique du dimanche cette semaine. Par contre, samedi prochain a lieu l'Endless Night Vampire Ball, j'espère pouvoir vous en faire un petit résumé à ce moment). Pourtant, ce n'est pas comme si je n'avais rien à vous raconter ou à vous montrer (hanlàlà comment je vous tease).
Pour en revenir à nos moutons, le truc, c'est que mon inspiration, je ne la trouve pas tant dans des streetsnaps ni dans les défilés de haute-couture que dans le reste. Dans à peu près tout, en fait. La preuve. L'inspiration est un tout, et je ne dissocie pas l'inspiration vestimentaire d'une inspiration plus vaste.
Le printemps, certain(e)s l'associent à la légèreté, aux couleurs douces et pastel, le genre de choses aériennes et mignonnes pour célébrer le retour des fleurs et des fientes d'oiseaux sur les statues se patinant sous le soleil des parcs verdissants. Moi, non.

Gary Baseman
Fashion Beast, Alan Moore & Malcolm McLaren

Un peu de couleur et de happiness pour terminer, parce que le printemps "c'est coloré et joyeux", wesh.

mardi 2 avril 2013

Chirurgie morale

Coucou les dessins en vrac (et les erreurs d'anatomie), la procrastination et les pensées en maelström.
J'ai décidé de faire des posts comme ça de temps à autres ; ça fait du bien.


 
  " Ces squelettes pierreux d'anciens ruchers humains m'attirent infiniment plus que les vulgaires métropoles où s'amassent les charognes de demain. Les colonnes tronquées ne supportent plus d'architraves : le ciel a reconquis le dallage du temple. Le soleil est revenu dans les caveaux et dans les cryptes ; les maisons ne sont plus que murailles démantelées : palais et sépulcres sont également vides d'habitants : tout n'est que cendre, poussière et silence. Sur les pierres disjointes des rues, on ne voit plus passer les puissants de ce monde, les maîtres des maisons et des provinces, mais seulement des déteneurs, des archéologues, des pèlerins ─ serviteurs et amants de la mort. Dans les chambres où l'on riait, où l'on s'aimait, la pluie aujourd'hui, tombe librement ; dans les amphithéâtres, les lézards, les scorpions se chauffent au soleil ; et dans les grandes salles des rois, nichent les hiboux et les huppes.
 A d'autres, ces débris de grandeurs passées, ces capitales du plaisir et de l'orgueil, réduites à de pauvres petits murs envahis d'herbes, inspireraient peut-être la tristesse. A moi, non ! Mon goût pour la destruction et pour l'humiliation se rassasie fastueusement dans ces labyrinthes de ruines. Par moments, j'éprouve une jouissance orgueilleuse : au milieu de cette dissolution, moi, je reste vivant ; par moment, je goûte la volupté de l'abaissement : nos villes aussi deviendront pareilles à ces villes, et notre orgueil aura la même fin. Mais toujours, d'une manière ou d'une autre, mon esprit sort de l'habituel : Palmyre m'a beaucoup plus ému que Londres. Les citées désertes ou déterrées sont incomparablement plus belles que les vivantes. L'imagination reconstruit, complète, et obtient ainsi un ensemble plus gigantesque et plus parfait. Il n'y a vraiment de merveilleux, pour moi, que ce qui est inachevé ou en voie de destruction ; et l'odeur de la mort est un élixir puissant pour qui sait qu'il faudra mourir. "

Gog, G.Papini 



Et comme vous êtes gentils, voilà en cadeau ma chanson préférée du moment : Unicorn Wizard de Ninja Sex Party, des gens absolument parfaits puisque les thèmes récurrents de leurs créations sont les ninjas, les licornes et les dinosaures, le tout sur fond de magie, d'arcs-en-ciel, de poésie et de délicatesse (oui oui) ; quoi de plus merveilleux ?
J'ai le sentiment de perdre toute ma crédibilité, mais tant pis ; c'est le printemps et il fait beau.