lundi 31 décembre 2012

#Yolo

Nous sommes des gens très fréquentables.

    L'autre jour, l'amie Shimi étant de passage à Paris, nous en avons profité pour organiser un petit après-midi avec Tuonetar et Ludovic. Le trop peu de photos que j'ai pu faire sont pour la plupart floues lorsqu'elles ne sont pas totalement noires et moches, alors j'utilise celles de Tuonetar, qui était d'ailleurs d'une fabuleuse élégance, à son habitude. Ludovic également était superbe.

Nous nous sommes donnés rendez-vous à Princess Crêpe où nous avons pu voir Mr. Sawada préparant lui-même des crêpes. Oui, c'est assez curieux. Je ne sais plus bien ce que nous avons fait ensuite ; nous nous sommes égarés baladés tandis que la nuit tombait. Et puis nous avons terminé au McDo. Il semblerait que les choses aient souvent tendance à se terminer au McDo.
En tout cas, ce fut un après-midi fort sympathique.

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 Tuonetar portait une jupe Atelier Boz, une blouse et une veste Moi même Moitié, ainsi qu'un chouette chapeau provenant de Taobao.

Ludovic était tout en Alice and the Pirates, avec un veston fraîchement acheté dans matinée.
(Son manteau ─ BPN ─ en queue de pie était tout particulièrement élégant).

 Shimi portait sa JSK Baby en tartan ─ ce qui est tout à fait de saison ─, une blouse de la même marque, ainsi qu'une veste Black Peace Now.

Je portais pour ma part ma nouvelle Juliette et Justine reçue pour Noël, et qui s'avère par ailleurs être un trésor d'élégance et de sobriété.


     Cette année touche à son terme et je n'ai pas essayé de faire plus de sport, de manger moins de chocolat ou d'être une personne meilleure. Je crois que les résolutions ne sont définitivement pas faites pour moi.
Je vous souhaite à tous de passer un excellent réveillon, et à l'année prochaine, haha.

dimanche 30 décembre 2012

La sortie du dimanche - Le Hobbit : un voyage inattendu


          Le Hobbit était l'un des films les plus attendus de cette fin d'année, tellement attendu que le métro débordait d'affiches et qu'un charmant petit village Hobbit s'était installé le temps d'une semaine à la station Aubers. Et comme tout naturellement je me méfie de ce qui est très attendu de tous, je me suis méfié de Bilbo. Toutefois, j'ai laissé tous mes préjugés à l'entrée du cinéma, et j'ai dans le même temps oublié toutes les critiques qui avaient pu m'en être faites. C'est l'esprit vide et détendu que je me suis donc laissée emporter par ce voyage inattendu.

  Par où commencer... Les films adaptés de livres m'ont toujours posé problème dans ce sens où je ne sais jamais par quel bout les prendre. D'un côté je ne peux m'empêcher de faire un peu la conservatrice en vociférant que "non, ce n'est pas comme dans le livre, vindju de vindju ! ", et de l'autre, je suis bien plus tolérante parce que "mais oui mais c'est une réécriture, évidemment qu'on ne peut pas retranscrire exactement tout un livre, aussi petit que Bilbo soit-il". Petit. C'est la première chose qui choque. Bilbo est l'un ─ sinon le plus petit livre né sous la plume de Tolkien. Pourquoi donc en faire trois films ? C'est la crise et tout le monde a besoin d'argent, même Peter Jackson, admettons. Toutefois, mettons cette idée frustrante de côté et jetons plutôt un œil au bon côté des choses car, oui, il y en a, et rien n'est plus pénible que de vouloir regarder un film le livre sur les genoux.

  Un bon point peut être attribué aux quelques répliques fidèles au livre à la lettre près. On retrouve aussi les superbes décors du Seigneur des Anneaux dans lesquels il est toujours plaisant de replonger, la photographie est lisse et jolie et tout ceci est très visuellement plaisant pour ceux qui avaient aimé la trilogie du Seigneur des Anneaux. Peut-être même un peu trop plaisant. Si Bilbo et le Seigneur des Anneaux sont deux histoires liées se passant dans le même pays et que certains personnages figurent dans les deux aventures, on aurait peut-être aimé comme c'est de le cas dans les livres, voir quelques petites modifications, afin de n'avoir pas le sentiment de vivre deux fois la même chose en pas pareil et de moins bonne qualité (oui cette phrase est tout à fait bancale). En effet, non seulement la bande son est pratiquement la même dans le premier opus de ces deux trilogies, mais en plus l'on retrouve des plans voire des passages identiques et puis oh ben tiens, on a tourné dans les mêmes endroits mais ça ne va pas se remarquer, si ? Bel esprit de récupération monsieur Jackson, bravo. Durant tout le film, j'ai aussi eu le sentiment qu'il s'agissait du même scénario mais que l'on avait remplacé les hobbits par des nains (il faut les voir ces nains. Ils sont treize : Thorïn, Balin (qui a une fonction : prendre la relève de Gandalf lorsque celui-ci est hors-champ), un gros, et dix autres. Vous avez retenu leurs noms ? Bravo. Non, franchement, ces nains sont inutiles, l'on pourrait les intervertir ou s'en servir comme tabouret ou comme cale-porte, ce serait pareil) et un anneau par une montagne, chose fort dommage étant donné la richesse de l'ouvrage originel. Certes, le livre est peut-être fin, mais il n'en est pas moins un formidable condensé d'aventure. Choisir d'éterniser des scènes comme le repas et la vaisselle des nains par exemple ne me semble pas d'une nécessité extrême. Cela étant, d'autres passages sont également assez pénibles, celui dans la mine tout particulièrement (oui, la mine. Ça ne vous rappelle pas quelque chose, une mine toute pleine de gobelins ? ), où je me suis vraiment ennuyée et ai eu le sentiment de regarder quelqu'un jouer à un jeu vidéo. Allez, je vous la résume :

• La troupe cour à travers la mine.
• Une grosse horde de gobelins arrive.
• Quelques moulinets et des coups de la fabuleuse épée Mégabroyeusedegobelinsdelamortquitue dont le roi gobelin nous répète le nom et les capacités au cas où on se serait assoupi, parce que "oh par mon quadruple menton, c'est l'épée Mégabroyeusedegobelinsdelamortquitue qui a décapité un zilliar cinq cent vingt-huit gobelins dont mon grand-père Jean-Pierre ! ". Grossier personnage.
• Les gobelins meurent.
La compagnie saute sur une passerelle.
• Répétez les actions susmentionnées pendant une dizaine de passerelles et vous obtenez la scène complète.

Mais le passage suivant atteint des sommets d'ennui : le duel d'énigmes Gollum VS Bilbo où les ficelles pour rallonger le tout étaient si épaisses que j'aurais pu me pendre avec. Et les poches du pagne de Gollum où celui-ci paraissait habituellement ranger son anneau demeurent pour moi un véritable mystère.

Ceci est un nain. Oui oui, vraiment.

  Certes, un roman ne saura jamais être adapté correctement et blablabla (même si d'un point de vue totalement arbitraire je trouve la trilogie du Seigneur des Anneaux plutôt très proche des livres), nous le savons tous et là n'est pas le problème. Non. Le problème, c'est que ce film est plat, lisse, linéaire. Un blockbuster sans personnalité, un film américain de plus qui aura fait plaisir à mes yeux mais que j'aurai oublié demain. Il est malheureux de voir que des réalisateurs pourtant talentueux comme Peter Jackson ou Burton et Tarantino avant lui en sont venus à ne produire que des films redondants pour l'intérêt financier. Chacun avait sa patte, sa petite part de génie, son unicité. Une large part de cela s'est perdue au profit de l'argent et de films qui ressemblent tant à d'autres. C'est vrai, pourquoi avoir choisi d'adapter Bilbo ? Le fermier Gilles de Ham ou Le Silmarillion auraient tout aussi bien pu faire l'affaire. Mais, non, Bilbo allait de pair avec Le Seigneur des Anneaux, alors ça fera vendre des coffrets quatre DVD. Enfin six, pardon. Parce que, pfff, un seul film ? Tss, c'est nase, trois c'est mieux. Le livre est tout petit ? On s'en fiche, on va faire dix minutes d'images pour deux lignes, la voilà l'idée ! C'est triste d'en arriver là. Les images sont certes belles (oh oui dites donc, toutes les scènes se déroulent sous un lever ou un coucher de soleil, pour renforcer encore un peu plus le pathos et les clichés), mais le contenu est malheureusement creux, force est de le constater. Les dialogues sentent le ressassé tant certains semblent prévisibles (les dix premières minutes du film par exemple, qui ne servent strictement à rien si ce n'est que Peter Jackson a probablement dût se dire quelque chose comme "bon, nous avons un livre de 300 pages pour environ 9h de film. Allez Bilbo, raconte nous des choses futiles sur ce que signifie le mot bonjour, pour meubler un peu"). C'est en mon sens un film sans caractère ni âme, un simple produit de consommation comme tant d'autres films aujourd'hui. L'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux avait un caractère véritablement épique en dépit d'une morale qui se marie pourtant très bien avec l'esprit de beaucoup d’hyper-productions américaines ; je n'ai pas retrouvé cela chez Le Hobbit. A ce stade, j'aurais presque envie d’appeler cela de la prostitution. Faire des films à succès, peu importe la qualité tant que le pactole y est.

  Je vous épargnerai cependant moult petit détails qui m'ont froissée, comme des femmes nains imberbes, un Thorïn un peu trop grand et trop peu velu et nanesque pour être un prince nain digne de ce nom (à dire vrai, il ressemble à Aragorn avec des après-ski), des ouargues qui sont passées de monstres s'apparentant plutôt à des hyènes dans Le Seigneur des Anneaux à de simples gros loups dans Le Hobbit, la manie qu'ont les personnages de parler dos à leur interlocuteur le regard plongé dans le lointain parce que ça donne un air tellement philosophe voyez-vous, les nains chantant une chanson la main sur le cœur face à un feu de cheminée parce que leur foyer leur manque ferme, tout ça tout ça, l'intrigue Hollywoodienne typique, certains nains qui parlent avec un accent de l'ex-URSS et d'autres non alors qu'ils viennent tous de la même mine, des passages au superbe humour américain qui vous font vous rompre deux côtes tant c'est désopilant hahahihihoho, la qualité générale du film inférieure à un feuilleton de série B, les dialogues plus que pathétiques (tiens, on va parler d'un type mort qu'il semblerait incroyable de voir revenir à la vie. Oh dis donc, c'est rigolo, le voilà dans la scène qui suit ! C'est marrant, c'est comme ça dans tous les films), les scènes pleines de détails inutiles qui s'éternisent, la discrétion de Bilbo vêtu de sa superbe veste rouge, la montagne d'incohérences, et la 3D que l'on est heureux d'avoir uniquement lors de la publicité Haribo précédent le film quand le sachet de bonbons explose à l'écran.

Je n'aime pas trop qu'on me prenne pour une huître.

Sur ce, je m'en vais regarder le chouette dessin animé de 1977 The Hobbit, histoire de faire passer la déception que m'a procuré l'adaptation filmique. Quand je pense que Guillermo Del Toro devait au départ réaliser le film au lieu de Peter Jackson... C'est frustrant. Vraiment.

Là au moins on trouve des nains, des vrais. Pas des éphèbes.

Oh, et puis, cette semaine parmi les Secrets, il y avait celui-ci. Comme il est chouette, rigolo et à peu près en lien avec cet article, le voici :











mardi 18 décembre 2012

Angelic Pretty Paris et ses déboires

     Oui, cette semaine encore je vous autorise à me jeter une enclume à la figure : je n'ai aucun compte-rendu d'expo ou de film à vous faire et j'en suis navrée. Je devais assister au Weekend Be Street étant une fervente lectrice du magasine depuis plusieurs années, mais quelques imprévus m'en ont empêchée.

Ce petit article aujourd'hui a une visée activiste, bien que je ne milite pour aucun mouvement en particulier. Mais voyez-vous, bien que j'appartienne à la branche obscure du lolita et que le Sweet est pour moi ce que le marteau-piqueur est au plombier (cette phrase n'a effectivement aucun sens, j'en suis consciente), il y a des choses qui me semblent assez intolérables. Et parmi ces dites choses, on trouve le cas de la boutique parisienne Angelic Pretty.
Ce qui met en rogne la communauté, laissez-moi vous l'exposer brièvement en ces quelques points :

Premièrement, le fait que les collections arrivent à la boutique avec des mois retard. Lorsqu'elles arrivent. Car, non, toutes les dernières sorties ne sont pas expédiées, contrairement à la boutique Baby, the Stars Shine Bright qui, même si elle ne reçoit pas le contenu exhaustif des dernières sorties, en reçoit au moins quelques items.
Deuxièmement, lorsque dans le cas miraculeux où un colis arriverait en provenance du Japon, il arrive souvent qu'il soit douané. En effet, AP Japon ne couvrant pas sa branche parisienne et ne lui faisant pas confiance, le magasin est contraint d'augmenter le prix de ses articles afin de palier aux frais de douane. Un colis taxé pour une robe d'occasion est déjà suffisamment cher, alors je vous laisse imaginer le prix d'un colis plein de vêtements neufs.
Troisièmement, AP Japon témoigne d'une certaine discrimination envers nous autres lolitas européennes. En effet, l'une des égéries de la marque critique ouvertement les lolitas européennes. Bravo AP, alors que ces mêmes lolitas vous graissent suffisamment la patte ainsi...
Quatrièmement, la boutique s'est vu forcée de faire des travaux (en l'occurrence poser un carrelage rose et blanc aux couleurs de la marque) sans obtenir aucune contrepartie en retour. Les vendeuses paient donc de leur propre poche les travaux effectués.

Pour ces raisons-ci qui me semblent pertinentes, je vous invite à signer cette pétition. Angelic Pretty est une marque phare de la mode lolita (et pourtant je suis loin d'être sweet, je vous le rappelle), a fortiori en France où nous n'avons qu'extrêmement peu de magasins dédiés à notre mode. S'il advenait qu'AP Paris ferme, ce serait de ce fait un très grand pas en arrière pour notre communauté.

mercredi 12 décembre 2012

Shopping hivernal

          C'est l'hiver, les fêtes approchent et je vous propose à cette occasion une petite sélection d'articles qui me paraissent se prêter plutôt bien à la saison. Laine, cuir, fourrure, rien de mieux pour affronter le froid.

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Un manchon des années 50 en fourrure sur Etsy.

Des collants imprimés méduse, sur Etsy.

Ce manteau chez Btssb, dont je trouve la couleur absolument extraordinaire.

Une petite cape en faux vison, sur Etsy.

Ces superbes souliers rouges parfaits pour les fêtes de fin d'année, sur Etsy (non je ne passe pas tout mon temps sur ce site).

Chez Innocent World, un châle 100% laine.

Une paire de gants en fourrure de lapin et cuir sur Etsy.

 Des cache-oreilles en fourrure de lapin chez Sandro.
 Moins lolita mais toujours chouette, une chemise bien mignonne pour ne pas porter que la peau du lapin, sur Romwe.

Encore sur Romwe, une robe toute en laine.

lundi 10 décembre 2012

La sortie du dimanche - Ai Weiwei : Never Sorry


 " La principale différence entre les hommes et les chats, c'est que les chats ne pensent pas à refermer les portes derrière eux "
Ai Weiwei

            Cette semaine, j'aurais mieux aimé avoir un compte-rendu d'exposition ou d'opéra à vous exposer mais manquant de temps c'est au cinéma que je me suis rendue, ce qui est loin de me déplaire. En effet, je suis allée voir Ai Weiwei : Never Sorry de Alison Klayman, un documentaire très riche sur celui qui fut élu artiste le plus influent en 2011.

Si l'homme qui fut le penseur du stade des Jeux Olympiques de 2008 est si renommé aujourd'hui, c'est avant tout parce qu'il est un activiste très controversé dans son pays natal, la Chine, célèbre pour son gouvernement dictatorial se masquant sous un nom de république populaire. Ai Weiwei à qui la notion de transparence tient particulièrement à cœur s'est donc engagé pendant plusieurs années à dénoncer le gouvernement chinois et sa tyrannie. Le film s'axe par ailleurs très clairement sur ce côté rebelle de l'artiste et les problèmes encourus par les chinois tels que lui ou Liu Xiaobo luttant pour la liberté d'expression dans leur patrie. 
Le documentaire nous propose donc une immersion dans l'univers de Ai Weiwei, depuis son studio peuplé de chats à ses expositions, en traitant le tout sous l'angle d'un dissident qui a pour but d'en finir avec la censure grâce à l'art. C'est là-même l'intérêt de ce documentaire, car il traite à la fois de l’œuvre, la vie et l'activisme de Ai Weiwei.
C'est d'abord la dimension artistique qui nous est présentée, dimension elle-même indissociable des deux autres puisque son art est largement inspiré par son vécu, et très controversable, prônant par exemple l'individualisme dans un pays communiste. Le film aborde également la vie de l'artiste, vraiment poignante, de la révolution culturelle à aujourd'hui. Enfin bien sûr, son activisme est grandement mit en lumière, et tout particulièrement les quatre ans qu'il aura fallu à Ai Weiwei afin d'établir la liste des milliers d'enfants morts lors du séisme du Sichuan en particulier grâce à son blog désormais censuré, puis Twitter. Le film est par ailleurs parsemés de passages amusants dans lesquels le gouvernement et la police chinoise sont tournés en ridicule.

L’œuvre la plus célèbre de Ai Weiwei : "Dropping a Han dynasty urn".

 " Briser un vase néolithique? Ce n'est pas grave. L'art doit se renouveler" est le message que Ai Weiwei fait passer à travers ce triptyque. C'est cela qui est assez fou d'ailleurs, avec ses photos. Il est impossible de se méprendre sur leur sens.

Le film présente Ai Weiwei comme un personnage à la fois drôle, réfléchi, provocateur, mais surtout très humain. Alors au fond, Ai Weiwei est-il un artiste éminent, un blogueur populaire ou un dissident ? Un peu de tout ça, très certainement.

En bref, Ai Weiwei : Never Sorry est un film particulièrement touchant, riche et bien construit qui permettra à ceux connaissant peu ou mal l’œuvre de ce monsieur de se faire une bonne idée de son travail et de sa personne, et de découvrir de manière plus concrète son intimité pour ceux qui le connaitraient déjà.

J'aimerais vous en parler un peu mieux et de manière plus construite étant donné que j'ai réellement adoré ce documentaire, mais j'ai des partiels à potasser. Sur ce, je vous renvoie au très actif Twitter de Ai Weiwei, la traduction en anglais ici pour ceux qui ne comprendraient pas le mandarin.

jeudi 6 décembre 2012

Jour 13 - Litanie


Jour 13 : Une photo de votre style lolita favori.

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   En toute franchise, il m'a fallu réfléchir un bon moment avant de parvenir à me mettre d'accord avec moi-même quant au style lolita ayant ma préférence. Il se trouve qu'au final il y en a deux, alors voici.


Favourite outfit 1
    J'ai toujours eu à faire face à un conflit intérieur entre le sombre et la couleur. Même si je porte plus régulièrement du noir, je porte également très volontiers du bleu, du rouge et du jaune, ces trois couleurs ensemble étant mon ultime association favorite (oui, je sais, ça parait difficile à croire, et pourtant...). Je m'habille relativement fréquemment dans ces couleurs, je tâcherai de vous faire une photo à l'occasion. 
Ce style est donc caractérisé par les couleurs plutôt joyeuses, un côté studieux grâce à la forme de la JSK et de la blouse marié à quelque chose d'un peu plus décalé avec des chaussettes colorées à motifs dans les souliers. Généralement je porte aussi des bagues en forme d’œil pour compléter le tout, ainsi que des colliers en os véritables. La multitude de vernis différents est là pour faire un chouette nail art.
On notera mon habituel amour envers Vivienne Westwood. 

Favourite outfit 2


   D'un autre côté donc, on trouve le côté plus sombre et mature, largement inspiré par la culture gothique européenne. J'apprécie tout particulièrement les robes longues, d'une élégance infinie et qui allongent la silhouette d'une façon parfois assez mystique je trouve. J'aime aussi beaucoup les capes et les très longs voiles de veuve accompagnés de roses assorties (mais ça, je crois que vous l'avez déjà remarqué). Il manque peut-être une paire de gant pour parfaire la coordination.
(Et on ne fera aucun commentaire sur le détourage de l'ombrelle). 

Voici donc les deux styles entre lesquels mon cœur oscille. N'en porter qu'un ne me semble pas imaginable, il me faut jongler avec les deux, aussi différents ces deux looks soient-ils.

lundi 3 décembre 2012

Jour 12 - Kangourou

Jour 12 : Votre tenue du jour.

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                      Pas de sortie du dimanche cette semaine étant donné que je n'ai eu le temps de rien faire (et pourtant, il y en avait des choses à voir et à faire ces sept derniers jours. La reconstitution sur 150m² d'un village Hobbit à la station Auber, notamment). J'ai simplement eu le temps ce dimanche après-midi de faire la connaissance de deux chouettes demoiselles lors d'une remise en main propre d'une GO Fanplusfriend. Du coup, voilà tout de même un article, histoire de.
Bien qu'il ne s'agisse pas réellement d'une tenue du jour (oui, vous avez aujourd'hui toutes les raisons de m'en vouloir), je tenais à vous montrer cette tenue pour laquelle je porte un pantalon, ce qui est une chose extrêmement rare. Je suis la première à être surprise lorsque j'en mets un. Je n'y suis plus habituée, ça fait tout drôle. Alors forcément, ce n'est plus du lolita. Tant pis, tant mieux, de toute manière je ne porte pas uniquement cela.
Et ce jour là, la pollution était si forte que le derrière de Notre Dame disparaissait dans une sorte de brume d'impuretés. C'était beau.

Détail de la tenue (puisque c'est tout de même la raison d'être de ce message) :
Veste: White Label Rofa Fashion Group
Veston : Vivienne Westwood
Chemisier : Zara
Pantalon : Camaïeu
Creepers : Demonia
Sac : Vivienne Westwood
Gants : Promod

Il manque un chapeau pour parfaire le tout. J'adore ça, les chapeaux vous savez. On regarde toujours un peu étrangement les gens qui en portent, je n'ai jamais bien sût pourquoi.